ODAYIN réunit une formation musicale détonante, à l’initiative de et interprétée par Samuel Maingaud, saxophoniste, joueur de duduk et faiseur de thème. On y reconnaît les envolées lyriques et la modernité du phrasé ethnico-bluezzy de Nenad Gajin à la guitare ; le toucher, l’excellence rythmique de Yoann Schmidt à la batterie ; le feeling et le groove de Fred Dupont aux claviers ; l’élégance à l’italienne de Nicho Vella aux claviers additionnels et, in fine, l’énergie débordante d’Adriano DD Tenorio aux percussions.
On retrouve ces musiciens polyvalents aux côté de Paco Séry, Keziah Jones, Sanseverino, Tal, Bill Evans, Emir Kusturica & the No Smoking Orchestra, Guillaume Perret, Karim Ziad, Cheb Khaled, Grand Corps Malade, Bojan Z, Mayra Andrade, Éric Serra, Lisa Simone, Ibrahim Maalouf, Bernard Lavilliers, Souad Massi, Angélique Kidjo, Les Yeux Noirs, Ute Lemper, Mônica Passos, Les Désaxés, Stéphane Huchard, Baptiste Herbin, Vincent Peirani, Hadrien Féraud, Sylvain Beuf, Dhafer Youssef, …

En montant cette formation pour réaliser ODAYIN, son tout premier projet, Samuel Maingaud aspire ainsi à s’entourer de musiciens polyvalents, partageant son goût pour l’éclectisme et la découverte de nouveaux horizons. Des noms se sont donc tout naturellement imposés. Nenad Gajin qui, de par ses origines serbes, est imprégné des musiques du monde, et plus particulièrement de l’Est. Musicien plein d’énergie, il est capable de jouer un solo bluezzy, mais dans un contexte de musique traditionnel. Fred Dupont, quant à lui, excellent pianiste rythmicien, spécialiste des claviers vintage dont l’orgue Hammond B3. Puis, Yoann Schmidt, batteur extraordinaire, ayant l’habitude de travailler avec Fred Dupont, ils s’accordent donc facilement. Le canevas du projet s’est enregistré autour de ce quartet. Plus tard, les ont rejoint le percussionniste brésilien, Adriano DD Tenorio, et Nicho Vella. Ce dernier a principalement œuvré dans les claviers additionnels, coloriant et donnant du corps aux morceaux. Quant à Adriano, sa maîtrise des différentes rythmiques en a fait un choix évident pour apporter les couleurs percussives nécessaires à ce projet. À noter la participation de Thomas Ostrowiecki à l’élaboration de ce premier album. On le retrouve sur deux titres à la batterie et au udu.
Motivée par l’envie de détourner les codes, de donner une atmosphère particulière à chacune de ses compositions, l’orientation musicale de Samuel Maingaud se tourne vers des couleurs de musique traditionnelle dans des structures harmoniques jazz, ainsi que dans des ambiances de musique de films à la Elfman. Différentes ornementations, parfois orientales, indiennes ou caucasiennes, viennent créer du relief, le tout restant le plus accessible possible pour un public non initié.
Nous avons misé sur le fait que la musique soit la plus vivante possible en enregistrant l’album « live » dans une même pièce avec un maximum de retour acoustique. Les inflexions et nuances restent ainsi naturelles. La touche finale revenant au percussionniste Adriano Tenorio, au claviériste Nicho Vella, ainsi qu’ aux voix d’Ann Shirley et de Didier Mpondo sur le titre Kalypso.
Un mot également sur les hommes de l’ombre, ceux sans qui cette formation n’aurait pu trouver l’inspiration et cet opus voir le jour.
Sur ce projet, l’on retrouve exclusivement des co-compositions réalisées avec Alexis Maingaud, compositeur émérite de musique de films et frère de Samuel, ainsi qu’un collaborateur et ami de longue date, le pianiste, compositeur et arrangeur, Frank Herrgott. Un titre a également été co-composé avec Christophe Violland, pianiste, compositeur et arrangeur, qui a également œuvré dans l’édition des prises additionnelles.
Intervient, in fine, notre cher sculpteur spatio-temporel Manu Gallet qui, de ses oreilles délicates, a mis en son ce projet. Sa disponibilité, son talent et sa gentillesse, ont été autant de précieux atouts pour la réussite de cet album.
Le mastering, quant à lui, a été réalisé par Amy Marie des Studios Yes Master (Nashville, USA).